La Scandinavie, une destination de Learning Expedition très prisée


Aujourd’hui, Norvège, Danemark, Suède et Finlande sont en tête des pays les plus agréables à vivre, tout en affichant une santé économique insolente. Toute personne qui s’intéresse à ces pays se pose la même question : Comment font-ils ? Comment font-ils pour assurer un salaire minimum proche du double de notre SMIC français, en ne travaillant à peine plus de 35 heures par semaine ? Comment font-ils pour conjuguer compétitivité et haut niveau de protection sociale ? Zoomons sur les clés du succès de ces Etats qui ne cessent de nous épater.

Marqués par un système managérial totalement différent de notre approche hiérarchique classique, ces pays nordistes affichent une vision bien plus libre dans leur organisation de travail.

Les entreprises Scandinaves sont des grands adeptes du travail collaboratif. En collectant, centralisant et diffusant les informations à l’ensemble du personnel, les employés se libèrent alors plus rapidement de leurs tâches pour se concentrer sur un résultat de meilleure qualité. Pour de nombreuses entreprises, le slogan pourrait se résumer par : « ne pas travailler plus dur mais plus intelligemment ». Les méthodes adoptées sont plus modernes et riches en technologies.

La participation des salariés est perçue comme élément de performance. De nombreuses démarches sont mises en place pour favoriser l’innovation, via des plates-formes collaboratives.

Ce mode de management se traduit par des modes très différents dans la gestion de projet et la prise de décision. En Suède, lors de réunions, les salariés s’expriment très librement avec une intervention moindre de la hiérarchie (7 % des Suédois uniquement estiment que leur manager doit être en mesure de répondre aux problèmes, contre 61% des Français). Les personnes présentes sont celles qui connaissent réellement le sujet, quel que soit leur niveau hiérarchique. Contrairement au système français, où nous avons coutume de représenter une équipe par un supérieur hiérarchique qui ne maitrise pas forcément très bien tous les aspects du dossier.

Les organisations des entreprises ont tendance à être très plates et décentralisées, ce qui s’inscrit parfaitement dans la volonté scandinave de tendre vers une approche égalitaire et d’aboutir à un consensus. La position en fonction d’un poste ou même d’un statut social a très peu d’influence sur les interactions personnelles au sein de l’organisation.

Un gérant ne veut pas vraiment être considéré comme un individu qui a pris à lui seul une décision difficile. Dans une société qui oblige les gens à suivre les célèbres dictons danois «ne pensez pas que vous êtes quelqu’un», «ne pensez pas que vous êtes plus sage que nous» et «ne pensez pas que vous êtes meilleur que nous», il est difficile pour le gestionnaire de jouer, un rôle traditionnel paternel.

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Le manager, malgré son titre, ne bénéficie pas de traitement de faveur; chacun dans l’organisation a les mêmes droits et chacun peut s’exprimer et participer à la stratégie de l’entreprise. Les employés sont écoutés et leurs idées sont prises en considération quelle que soit la position de leur auteur.

Les employés sont encouragés à faire preuve d’initiative au sein de leur entreprise et ainsi à prendre des responsabilités. Ainsi l’employé peut dépasser ses limites sans s’en référer à sa hiérarchie et surtout sans crainte de son responsable direct. On peut considérer ce management comme plus démocratique, où les supérieurs ne sont pas seuls à décider.

La qualité de vie est prioritaire sur la carrière et le statut matériel. L’égalité hommes-femmes et sociale sont des valeurs fondamentales. Dans les cultures féministes comme la Suède, les dirigeants ont pour rôle de garantir le bien-être de leurs employés et de prouver leur intérêt pour une certaine responsabilité sociale.

Le management scandinave intègre une place importante à la famille et notamment à la paternité. La Suède a fait le choix d’un régime de congé parental souple et hautement développé qui permet et incite les parents à passer du temps avec leurs enfants. Au même titre que leur épouse, les pères bénéficient de 14 semaines de congés maternité.

Le modèle nordique accorde beaucoup d’importance à la flexibilité et à la gestion de son temps de travail. En Suède par exemple, il n’est pas rare que les salariés, quelle que soit leur fonction, quittent leur lieu de travail à 16h pour récupérer leurs enfants à l’école et dîner en famille, avant de se reconcentrer sur leur travail depuis leur domicile, plus tard dans la soirée. Le télétravail est pratique courante. 45% des suédoises travaillent à mi-temps.

Contrairement à d’autres pays européens, où le temps partiel est tout aussi développé mais souvent imposé, travailler partiellement reste un choix. En Norvège, les dirigeants déterminent un certain nombre d’heures de présence obligatoire, les employées sont alors libres de s’organiser à leur convenance.


Pour plus de renseignements, venez découvrir un exemple de Learning Expedition que nous avons mené en Scandinavie avec une équipe de jeunes Executives d’un leader européen du transport et des solutions logistiques.